On se dévoile !

Publié le par Mina

L'histoire de la lingerie féminine ne serait-elle que l'histoire d'une vaste mystification consistant à faire croire aux femmes que leur pouvoir dépendrait de la finesse de leurs dessous ? Les réfractaires à ces stratégies auraient-elles au contraire décrypté ces mécanismes modernes de l'oppression féminine ?

Très bonnes questions ! Car l'air du temps, la lecture de témoignages de femmes ou de simples regards sur des attitudes d'adolescentes montrent bien que les stratégies de la lingerie ne sont pas qu'une manipulation des femmes et qu'elles-mêmes y trouvent des espaces de liberté qu'elles gèrent selon des modes de féminité presque opposées aux normes de l'éternel féminin.

Les soutiens-gorge pigeonnants, guêpières, bas et porte-jarretelles sont de retour. Leur forme est inchangée, seule leur fonction a évolué : on les porte moins pour soutenir ou contenir que pour séduire. La femme renoue sans honte avec la vision des autres, de l'autre et notemmant de son partenaire. Des dessous chics pour plaire mais aussi se plaire. La lingerie féminine est une image mais un double acteur par son pouvoir de façonner les corps et sa facilité à se montrer sous les dessus. Suivent alors huit séquences qui retrouvent les principales phases déjà repérées par les auteurs de 100 ans de lingerie, de la Belle Époque à la dernière décennie du siècle finissant, apogée de la lingerie, de ses pratiques individuelles et de ses stratégies collectives mais aussi incertitude sur une féminité désormais indéchiffrable.

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G
Tout à fait d'accord, les marques se multiplient et ne se ressemblent pas...
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C
La lingerie est une chose merveilleuse, qui je pense plait autant aux femmes qu'aux hommes, elle permet de mettre en valeur et mystifier en meme temps. Continuez mes Dames a utiliser ces petits dessous merveilleux !
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